Kabila à Goma : Le Retour du Bourreau – La Complicité S’affiche au Grand Jour

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Ce lundi 26 mai 2025, Joseph Kabila a été vu publiquement à Goma, au Nord-Kivu. Une présence qui ne passe pas inaperçue, tant elle ravive les douleurs d’une population meurtrie. Corneille Nangaa, chef de l’AFC-M23, a salué ce retour comme celui d’un « grand acteur politique ». Une déclaration qui sonne comme une insulte pour des milliers de Congolais, victimes d’un conflit que Kabila n’a jamais vraiment quitté.

Car aujourd’hui, plus personne n’est dupe. Le chaos à l’Est a un nom : Joseph Kabila. L’ancien président est perçu par de nombreux observateurs et citoyens comme le cerveau d’un système de violences, de massacres, de viols et de disparitions forcées. Chaque jour à Goma, des jeunes sont enlevés, des civils sont assassinés, des femmes subissent des violences sexuelles monstrueuses. La ville vit au rythme des atrocités — et Kabila, en se montrant aux côtés des groupes armés comme l’AFC-M23, confirme ce que beaucoup redoutaient : il est au cœur du complot.

Kabila avait pourtant nié son intention de se rendre à Goma, alors que plusieurs sources signalaient sa présence clandestine dans la région. Aujourd’hui, il s’y affiche sans honte. Un camouflet pour l’État congolais. Le président Félix Tshisekedi lui-même avait déjà averti : Kabila projette une insurrection. Et les faits donnent raison à cette mise en garde. Car selon des sources crédibles, Kabila serait entré à Goma avec plusieurs mercenaires, prêts à occuper la ville après le départ des forces rwandaises et à relancer une vague de tueries sanglantes.

Il ne s’agit plus de spéculations. Sa présence sur le terrain, dans une zone contrôlée en partie par des rebelles, est une déclaration de guerre voilée. Il ne vient pas pour la paix, il vient pour consolider un pouvoir criminel, nourri du sang de son propre peuple.

Peut-on encore parler de réconciliation quand un ancien chef d’État, complice des crimes contre l’humanité en cours à l’Est, foule le sol de Goma sous la protection des armes rebelles ? Ce n’est pas une visite politique, c’est une opération de provocation et de terreur. Kabila n’est pas l’avenir du Congo — il est le visage du cauchemar que vit l’Est depuis deux décennies.

Jeff Kakese ✍🏽

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